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Notre Engagement Net Zero

Nous sommes extrêmement fiers de notre engagement “mieux que” net zéro. Après avoir mené des recherches approfondies, nous avons mis au point une politique excellente et très louable. L’idée n’est pas de nous vanter, loin de là ! Nos actions ne seront qu’une goutte d’eau dans l’océan ! Cependant, si chaque petite entreprise de 10 personnes agissait, comme nous aujourd’hui, le monde serait déjà bien meilleur.

Pendant de nombreuses années, nous avons eu le sentiment que la crise climatique nous dépassait, que nous étions trop petits pour avoir un réel impact et que nous faisions déjà beaucoup de travail – la plupart du temps non rémunéré, non reconnu et vigoureusement combattu par les pouvoirs en place – en essayant d’être une très bonne entreprise qui vend de bons produits.

Il est rare qu’une petite entreprise, dans n’importe quel secteur, soit aussi intéressée et engagée pour l’environnement, mais chez Fish4Ever, c’est notre raison d’être.

Voici un résumé de ce que nous entendons par notre engagement “mieux que” net zéro.

1.  Nous commençons par des produitsà faible teneur en carbone : le poisson. 80 % des émissions agricoles proviennent de la viande, des produits laitiers et du riz. Les émissions agricolesreprésentent environ 24% des émissions totales, voire 30 % selon certainessources. 

Le saviez-vous ? 

Ce n’est plus un secret aujourd’hui, un régime à base de plantes est bon pour la planète et pour la santé.

Ce qui est beaucoup moins connu, c’est qu’un régime à vase d’œufs et de poisson mais sans viande ni produits laitiers, est presque aussi bon du point de vue du CO2 que le régime végétalien. Our world in data a fait le calcul et a établi que si tout le monde suivant un régime végétalien cela réduirait les émissions annuelles de 14,7 milliards de tonnes de CO2 par an et le régime végétalien + poisson et œufs permettrait d’en réduire presque autant, soit 13,6 milliards de tonnes.

Selon la même source, la production alimentaire mondiale émet au total 13,7 milliards de tonnes. En résumé, il n’est pas nécessaire de retirer le poisson du menu pour des raisons climatiques, bien au contraire. Il serait judicieux de remplacer certaines protéines par du poisson, à condition que celui-ci soit pêché de manière durable. Chez Fish4Ever, nous aimons la simplicité : pour le thon, ne faites confiance qu’au thon pêché à la canne et optez plutôt pour les petits poissons gras – harengs, maquereaux, sardines, sprats et anchois. Pourquoi ? Parce que ces petits poissons sont au bas de la chaîne alimentaire (ce qui signifie qu’ils sont mangés par des poissons plus gros), se reproduisent rapidement et en grandes quantités.

Les poissons gras comme les sardines et les maquereaux sont également des aliments très intéressants sur le plan nutritionnel et l’une des meilleures sources de protéines maigres. Les poissons gras regorgent d’oméga 3, un nutriment essentiel qui n’est pas fourni sous la forme adéquate pour être absorbé par les alternatives végétales. Ils sont également très riches en vitamines B, en vitamine D, A ou E et en minéraux essentiels comme le sélénium, le phosphore, le magnésium et le potassium.

2. Nous produisons peu de déchets: longue durée : longue durée de vie, conservés dès la capture, utilisation de produits de la mer lorsqu’ils sont “abondants” et/ou de saison, et pas de transport ou de stockage réfrigéré.

3. Les ingrédients qui servent à assaisonner nos poissons sont 100% biologiques et durables : il ne s’agit pas seulement de carbone, mais aussi de biodiversité, de santé des sols, de pureté et de qualité de l’eau, de l’écosystème naturel. Plus largement, les objectifs de développement durable des Nations unies font le lien entre la justice économique et sociale et la justice environnementale: Fish4Ever applique cette approche à la pêche durable.

Enfin, nos investissements et offset dépassent largement notre empreinte.

Cependant, nous sommes conscients que le carbone une fois émis ne peut être restitué et nous ne pouvons pas seulement compter sur la compensation carbone. Malheureusement, nous ne contrôlons pas les émissions de nos produits : celles-ci dépendent en grande partie des mesures prises par les gouvernements en termes de transition énergétique.

Comme nous ne sommes pas directement propriétaires des sites de productions, des transports ou des machines, nous ne pouvons pas agir à ce niveau. Il est donc logique selon nous de soutenir la transition vers une énergie plus verte.


4. Nous nous engageons à investir dans la production d’énergie 100% renouvelable en achetant des actions et/ou des obligations chaque année de 2020 à 2030.

5. Nous avons réduit notre propre empreinte directe. Nous avons acheté des panneaux solaires pour le toit de notre bureau, des batteries de stockage et nous sommes passés aux ampoules LED. Nous nous efforcerons également de voyager le plus judicieusement possible et nous compenserons doublement nos vols afin de nous imposer une taxe volontaire que les gouvernements auraient dû mettre en place depuis longtemps.

Parlons compensation maintenant.
La compensation a mauvaise réputation mais, si on évite certains pièges évidents et l’on reconnait que les compensations en elles-mêmes ne suffisent pas, compenser peut avoir du sens et permet d’atteindre un certain équilibre. Nous avons décidé de ne pas opter pour les crédits carbone certifiés, non pas parce que nous ne faisons pas confiance aux certifications, bien que nous soyons conscients des critiques, mais principalement parce que le coût de la certification est si onéreux qu’au final, vous payez plus pour le processus que pour la compensation. Ethical Consumer recommande d’opter pour des compensations « sur mesure » et nous aimons l’idée de soutenir des organisations caritatives que nous avons nous-mêmes sélectionnées.

6. Nous nous engageons à planter 1⁄2 millions d’arbres au cours des 5 prochaines années. Les arbres éliminent de façon mesurable le CO2 et le feront au cours de la période critique des 20 à 30 prochaines années. Nous avons choisi d’investir dans la forêt tropicale parce que c’est a) la plus grande zone de déforestation b) l’impact sur le CO2 est bien plus important dans un climat tropical et c) c’est bien moins cher que de planter des arbres ailleurs. Étant donné que nous traversons une véritable crise climatique, il est tout à fait logique de payer moins pour avoir plus d’arbres.

À lui seul, notre investissement dans les arbres dépasse de loin nos émissions de CO2 et ne va pas se réduire au fur et à mesure que nous achetons des actions renouvelables. Eden Reforestation Projects, le partenaire que nous avons choisi, soutient la biodiversité, en grande partie dans les mangroves qui séquestrent beaucoup de carbone. Cette organisation caritative contribue à la réduction de la pauvreté en employant des travailleurs locaux, plante ses propres arbres et respecte les communautés locales et les populations autochtones. Nous promettons d’investir un montant au moins égal à celui qu’il nous en coûterait pour payer des crédits carbone certifiés.

7. Nous espérons investir un montant équivalent à nos dépenses en arbres dans des actions liées au changement climatique : l’agriculture régénératrice et notamment la restauration des terres dégradées et nous soutenons la Fondation pour la Justice Environnementale et son travail avec les réfugiés climatiques.

Nous coopérons avec nos fournisseurs, nous intégrerons les valeurs du CO2 dans nos systèmes de comptabilité et nous encouragerons et opterons pour des solutions respectueuses du climat chaque fois que nous le pourrons.